CR du rendez-vous avec Marie Preston et Microsillons

Les personnes présentes sont : {present-es}

Personnes présentes :

  • Marie Preston (Paris-8)

  • Marianne (Microsillons/HEAD)

  • Olivier (Microsillons/HEAD)

  • Benny

  • Théo

  • Yann

Misc

Marianne et Olivier sont responsables du Master Trans à la HEAD. Objectifs du master :

  • Former des étudiantes aux pratiques sociales et engagées

  • co-création, faire avec des non-spécialistes

Les constats

Ce qu’il manque chez eux, c’est un recueil de textes (outils, textes fondateurs) ;

Il y a une difficulté académique à faire exister ces pratiques ;

Institutionnalisation en france = pacification sociale, tout le monde fait de la collaboration sans qu’on sache ce que ça veut dire ;

Avoir des auteurices qui partagent la critique de Claire Bishop sur l’instrumentalisation de la co-création par l’institution poru , des artistes qui ont une approche plus subtile, en dialogue. Des auteurices qui ont l’ancrage politique nécessaire pour porter leurs idées ;

Un ouvrage de référence permettrait d’affirmer l’importance de cette histoire.

Pourquoi EBA ?

Joindre nos forces pour publier un document ;

Notre ligne éditoriale leur semblait très cohérente avec le projet ;

Volonté de faire du libre accès.

Où iels en sont :

Iels ont déjà une pratique de la traduction, petite collection chacun chacune de texte ;

La traduction des textes est déjà engagée ;

Pas de deadline, même si idéalement automne 2025 ;

Il y a déjà une première sélection d’une dizaine de texte :

  • Des textes des années 70-80 qui définissent le nouvel art public. La critique des oeuvres dans l’espace public. Question du rapport à la pédagogie ;

  • Textes de personnes reconnues par l’institution au sens large ;

  • 100% des textes sélectionnés sont des traductions de textes déjà publiés, la plupart dans des livres, certains sur des sites webs persos ;

  • Objectif de faire un livre à destination pédagogique, un outil pour les enseignant·es et les étudiant·es ;

  • Une dizaine de textes entre 2 et 10 pages, un texte de 65 000 signes

Comment le projet est financé pour le moment :

  • 100% des traductions sont déjà financées ;

  • N’ont pas les droits sur aucun texte, 100% de réédition ;

  • Utilisation des fonds d’ArTeC venant d’un cycle de conférences ;

  • Les fonds propres du Master Trans ;

  • Leurs salaires en tant que directeurices seraient en fait leurs salaires de chercheureuses ;

  • Tout ça impliquerait donc de faire des conventions avec Paris-8 et la HEAD pour toucher leurs sous (et faudrait leur logo quelque part) ;

  • Marianne et Olivier pensent pouvoir obtenir entre 5 et 10K € de la part des suisses.

Quelle marge de manoeuvre pour EBA dans ce projet ?

Niveau identité visuelle, c’est libre pour nous ;

On a la possibilité de proposer des textes et d’en discuter avec elleux.

Ce qu’iels doivent faire maintenant

Nous envoyer les textes avec un décompte des signes.

Ce que nous devons faire maintenant côté EBA

Décider collectivement si on veut donner suite au projet ;

Quelles sources de financement côté EBA (il faut financer la maquette, la relecture, la fab, etc.) ; À quelles aides candidater, donner calendrier aux directeurices ; Donner aussi une estimation de la date de publication aux directeurices :

  • Benny a dit qu’il pourrait pas s’engager dessus en 2025 ;

  • [En off] Yann ne pourra pas s’engager dessus en 2025 non plus a priori ;

  • [En off] Théo pense que si on choppe des financements on pourra pas mal déléguer le travail.

Impressions générales (en off)

Yann : C’est un beau projet, mais les quelques noms des auteurices qui ont été mentionnés sont pour des gens avec une certaine reconnaissance institutionnelle déjà, alors que l’un des objectifs d’EBA est justement de donner la voix à des personnes qui n’ont pas forcément la possibilité de le faire. Pour moi, ça aurait du sens de se lancer dedans si on faisait un vrai travail éditorial en venant compléter avec des textes inédits de personnes moins famous, toujours sur cette même question mais avec un autre angle. Théo a mentionné demander à Margot Bernard de faire ça (en off), ça me semble être une bonne idée.