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Théo a vu Vincent mais ils ont en pas parlé. PLE tourne encore, il y a encore des évènements autour du livre, Vincent est souvent amené à intervenir sur l’inceste ou les violences dans l’enfance. Ce qui n’est pas son sujet de recherche, donc il a du mal à décliner et à se positionner. Fanny rappelle que ce problème de légitimité est une fausse question.

Lolo a vu Vincent, il lui a parlé de ce qu’on s’était dit à Dijon. Des textes de collectifs contemporains gérés par C. Allezard, des textes qui ne sont pas surplombants. Les archives, pour mettre en valeur des prises de paroles issues de mineurs (ex: tracts des mineurs de Vincennes). Au début il avait du mal à comprendre le projet, puis il a eu l’air de mieux comprendre.

Qu’est-ce que l’enfance depuis le discours de celleux qu’on appelle enfantes ? Comment l’enfance se constitue-elle en tant que catégorie politique ?

Yann parle de Rester étranger, par le Collectif La famille Rester. Étranger publié chez B42 : https://editions-b42.com/produit/rester-etranger/ Question que se pose Yann : Quels sont les collectif que l’on veut voir ? Est-ce que ce sont des collectifs auto-gérés en non-mixité ? Quelle est la place des adultes dans les diverses instances des collectifs ?

Pour Fanny, les collectifs pressentis s’organisent en mixité mais constitue leur ligne politique sur le fait d’être mineur, d’être enfant. C’est une question qui doit être centrale dans la méthodologie du bouquin. Cette question de la place des adultes, comme un filtre de la parole des enfants qui s’organisent va se poser à l’échelle de la méthodologie du livre. Peut-être que Clémence devrait faire les entretiens avec un·e mineur·es ? Les archives, est-ce que c’est seulement VR qui sélectionne ? Est-ce que elles sont choisies par les mineur·es ?

L’objet est formaté, il s’agit d’un livre, avec une journaliste et un chercheur.

Ça pose la question de la subjectivité des paroles ? Comment elle apparaissent ? Il faudrait constituer un comité éditorial de mineur ? Mais cela pose la question de leur rémunération ? Comment les impliquer ?

Pour Emma, si on fait pas ça, il faut clairement assumer ces choix. Pour ne pas vendre quelque chose qui ne l’est pas.

Pour Yann, il pourrait y avoir des version audios qui existent. Pour Fanny, il faut à l’échelle de notre médium déjouer tout ça. Pour Emma, penser des formats audios, ça double le travail. Pour Fanny, c’est assuemr le fait que l’édition n’est pas un médium complet.

Lolo pense que c’est une chose qu’il faudra discuter avec Vincent et Clémence. Lolo avait pour idée que les archives choisies servent à replacer les luttes contemporaines dans une histoire. Vincent fasse un stock d’archives intéressantes, qui sont mises à disposition aux personnes entretenues.

Théo souligne que ça représente un gros projet, qui nécessite des financements et des moyens logistiques spécifiques. Trouver des partenariats avec des lieux. Théo pense qu’il faut faire attention à ne pas instrumentaliser les mineurs.

Pour Emma, il faut un regard réflexif sur nos questions tout au long de ce travail, rendre visible le processus éditorial et les méthodes choisies.

Fanny fait un petit résumé de ce qui s’est dit hier. C’est intéressant que le projet parte d’une méthodologie inverse, c’est-à-dire, de voir comment réfléchir à la catégorie de l’enfance depusi des voix de mineur·es.

Mineurs en lutte : Fac-similé de fanzines T’as de l’audace gamin ! : mineurs en lutte, majeurs inculpés Entretien Marika et Philippe Bret (son mec de l’époque) Articles Le Monde 1979 Autres textes sur la question ? Extraits du Petit livre rouge des lycéens Textes de Fernand Oury ? Anne Querrien ?

Lutte des mineurs : autour des luttes de Mineurs non accompagnés Collectif Fabrika Baraka, Bxl Collectif qui a exposé à Treize cet été… - collectif des MNA du parc de Belleville (contact possible via Ethan) Collectifs rencontrés par Clémence Allezard (MALA)

Fanny fait part de cette réserve quant aux paroles mineures rapporté par des adultes. Comment travailler ce biais-là ?

Vincent trouve que cette idée de méthodologie est superbe. Il est ok avec cette manière de travailler. Vincent rappelle que Marika Bret (mineures en lutte de 1979) fait parti des printemps républicains maintenant, comité de la rédaction de Charlie Hebdo, etc. Est-ce qu’elle a des droits ? Y’a son nom sur tous les trucs.

Vincent parle de la situation en miroir actuelle : à l’époque les mineurs étaient minorisés aujourd’hui ils sont adultisés (on leur refuse la minorité)

Vincent précise qu’il faut reparler de tout ça avec Clémence.

Sachant qu’il y aurait d’autres archives/traces : * Les enfant de Kerdélé * La MALA

Vincent propose d’identifier des archive, des archives anciennes (mineurs en lutte) et contemporaines (MNA). Laurent rappelle que dans les année 90-2000 et le mouvement des banlieues, on devrait pouvoir trouver des archives. Ça pourrait permettre de décentrer les archives vers des archives non-blanches. Laurent travaillerait avec Vincent sur la question des archives.

À Lyon, il y aurait le Forum réfugié. Une association avec des mineur·es qui pourraient être volontaires.

Comment penser ces temps de travail en mixité (mineur·es/adultes) ? Amener juste les affiches ne suffira pas. Il faut faire parler les archives.

Emma alerte sur la réception. Comment on fait si les archives n’intéressent pas les mineur·es ? Quelle place pour les personnes que invitons dans la construction du livre ? Trouver une manière de ne pas gommer ce qui ne fait pas sens ? Faire attention à nos attentes.

Dans ce cas-là, est-ce que ça pourrait ne pas être des séances, rendre compte de séance ? Comment construire une séquence pédagogique ? Est-ce que c’est pas déjà trop guidé ?

Est-ce qu’on permettrait à des mineur·es en lutte de s’emparer de l’objet livre ? D’y contribuer ?

Poste de photogravure pour les archives : donc livre cher

boucle mail pour trouver une date de rencontre à Paris avec Clémence, Vincent, Théo et Benny.