Mercredi 13 mars //// À propos de la mise en place d'une grille tarifaire

pense que le travail sur la grille tarifaire va permettre d’éviter les disparités et redistribution des financements reçus sur tuel ou tel projet

souvent les graphistes qui ont plus d’expérience n’accepte pas de travailler pour moins de 1000/1500 euros et le disent donc on se retrouve à creuser les inégalités entre celleux qui proclament leurs prix et celleux qui ne le font pas

question du travail des développereuses: sont habituéxs à des prix plus élevés donc ça crée des inégalités entre développeureuses et autres missions de graphisme etc

Je trouve que c’est important de se positionner par rapport aux gens qui on l’habitude de fixer leurs prix.

C’est une première grille tarifaire, un premier budget. Nous sommes ammené·es à la changer, à la réétudier.

Peut-être que tout ne va pas rentrer dans la grille.
Ex : Amélie pour le design typographique.

Très important pour pas qu’il n’y ait autant de disparité. Cela concerne toutes les personnes avec qui on collabore. C’est aussi une bonne manière de situer combien représente ces sommes dans le global budget.

Même si on les paye moins que d’autres maisons d’édition, on ne les roule pas non plus. Il faut être transparent·es. Que les gens commprennent d’où vient l’argent.

Quand je réfléchis à ça, j’ai toujours en tête que mon travail est bénévol. J’ai pas envie d’être dans un rapport de charité. Je n’ai pas envie qu’on se saigne en payant de ouf tous les gens avec qui on travaille. Car mes conditions économiques ne sont pas forcément plus importantes que celles avec qui je travaille.

Je suis d’accord avec vous. Il faut aussi accepter qu’on sous paye les gens. D’autant plus que les gens de l’art se prennent pour des travailleurs. Et on va devoir se passer des gens qui veulent nous faire payer trop cher.

Est-ce que ça demande aussi d’augmenter le prix des livres ? Est-ce un objectif viable de faire des livres si peu cher ?

Je pense que réfléchir la grille tarifaire, nous oblige à revoir beaucoup de chose dans l’économie de la maison. Par exemple, garder le·e même graphiste, vendre nos plivres plus chers, etc.

Je n’ai pas de réponse claire là-dessus. Un 35 heures permet de subvenir à des besoins, mais apporte moins de richesse. Les gens kiffent travailler sur BA.

Ça ne peut pas être un argument. Le plaisir ne peut pas être une variable dans la rémunération. En tant que maison d’édition, on fait des produits marchands, avec des gens qui travaillent, des protuits qui sont capitalisables.

Différence entre demander une semaine de travail en continue et demander une semaine de travail sur un mois.

je fais mon économie ailleurs, ça me va de pas du tout toucher de thune de BA.

Moi ça me casse les couilles mon travail alimentaire.

D’autres gens ont des conditions de travail qui sont bonnes comme moi.

J’avais proposé qu’on compte dans cette grille les conditions d’existence.

C’est compliqué dans une situation de travail. C’est de notre responsabilité de poser des jalons clairs à ce niveau-là.

C’est compliqué de se situer économiquement, dans un cadre pro.

Communiquer sur le fait que ce sont des barèmes, communiquer sur combien sont payer les autres personnes, communiquer sur les frais EBA, etc. Préparer des documents à partager, peut-être un tableur, un petit dossier.

Les spé du graphistes vont pas travailler avec nous. Les gens qui vont vouloir travailler avec nous seront seulement les nouveau-arrivé·es sur le marché du travail.

On peut se mettre d’accord sur quelles sont nos priorités. Ça peut être d’augmenter en dans les 6 mois à venir nos marges.