Lundi 11 mars //// Discussion sur l'idée de collectif

Les personnes présentes sont : Fanny, Benny, Emma, Théo, Yann

*On se fixe comme objectif, la fin de discussion à 17h30. *

Lolo souhaitait qu’on se questionent au niveau de l’identité de la maison d’édition : est-ce que c’est nécessaire de laisser apparaître des noms dans les publications / dans la façon dont on communique ?

Est-ce que c’est un habitus ? (discussion sur l'habitus)

Situer nos individualités peut être un enjeu de visibilisation.

Tour de table à propos de notre appartenance au collectif, et à la mention de nos noms, notamment dans les colophons ?

Lolo

Pas à l’aise avec le fait que certaine personne puissent utiliser leur collaboration avec EBA comme une rémunération symbolique, mais maintenant moins tendu à ce niveau là.

Quand les thèmes deviennent associés à des individus, ça pose question.

Théo

Au début EBA s’est construit de façon anonyme.

Quand Fanny nous a rejoint, c’était nécessaire de rapeller qui était en charge de quelles éditions car important de montrer que les éditeurices sont concernés par les sujets qu’iels abordent.

Ma position c’est de mettre "graphisme par les éditions Burn~Août" quand le design est fait en interne maintenant.

Emma

Quand on fait le livre de Marl nos noms figurent, les moments de présentation publiques ont été faits en notre nom.

Pad de volonté partciulière d’exposer mon nom/ prénom.

important de visibiliser comment s’est constituée la collection.

discuter de nos places dans le collectif, de ce qu’on y met, de réénoncer ce que chacun.e fait et la place qu’a le travail de EBA dans nos vies

Yann

Mon premier projet c’était TAF et ça m’importait d’avoir mon nom qui figurait parce que je prenais pas part au collectif ⇒ le sentiment d’appartenance au collectif fait que ça ne m’importe pas que mon nom figurer ou pas

Cependant, individuellement je parle de EBA et du fait que je fais partie du collectif et ça m’aide aussi dans mes recherches de financements

ça a du sens de pas être totalement dans une communication collective de notre existence car le monde de l’art aime les individualités, surtout pour donner la thune

Important de ne pas identifier des spécialisations par personnes, ça donne une cohérence à notre projet au delà des individus

Théo avait proposer que je rentrer au bureau, j’avais refusé parce que pas envie de me sentir submergé par la vie au jour le jour du collectif

Lolo

C’est aussi une vraie question : qui est dans le bureau ? qui est dans le collectif ? Car c’est une question aussi qui concerne nos rémunérations Personnes qui font partie du collectif =/= personnes prestataires qui bossent "pour" nous

Pour moi on atteint la jauge maximale, parce que ça remet à plus tard le moment où on va se payer

Yann

Pour moi y’a pas forcément de lien de causalité entre être dans le bureau et se payer

Je bosse tout le temps, surcharge de travail

Travail de thèse en parallèle qui prend aussi beaucoup de temps, surtout sur une période de un an environ je ne serai pas du tout dispo (2026)

Par exemple le livre avec Marie Preston personnellement je ne peux pas m’engager dessus

Fanny

Fanny est d’accord avec beaucoup de chsoe. Sa prio est est ne pas faire ressortir les individualités, de communiquer en tant que collectif. Cela nécessite de resister. Car les institutions nous demandent de nous faire ressortir de l’individualité. Nous devons resister à ces injonctions pour Fanny. Sa participation n’est pas secrète. Exemple, présence dans sa bio du fait qu’elle est éditirce chez BA.

Dans notre façon de communiquer, c’est important pour fanny de communiquer en tant que collectif. Ça ouvre des possiblités, des AR avec des gens qui peuvent rentrer dans le collectif et en ressortir.

Dans des contextes précis, les individualités doivent ressortir. Par exemple pour parler d’un livre à une journaliste. Il en faut pas gomer la réalité, car on travaille de manière spécialisée. On ne peut pas toustes parler aussi bien de tout. Par exemple, Fanny, ne se sent pas torp de parler du site.

L’entité du collectif est importante pour Fanny. Il faut resister. Par exemple les CV aussi.

Il semblerait y avoir un concensus.

Théo

À un moment j’ai imaginé EBA comme une entité qui regroupe plusieurs petites structures mais je me suis vite redu compte des limites d’un système comme ça : cloisonnement qui pose pb, dans la gestion des financements, donc je suis revenu de cette conception

Dans ma tête ça m’aide de savoir qui est en charge de quel livre, car ça m’aide pour savoir à qui m’adresser quand j’ai des besoins spécifiques en interne

Yann

Velvetyne fait signer une charte avec les institution et les acteurices avec qui elleux travaillent. Lien de la charte : https://velvetyne.fr/site/assets/files/3248/en_workshops_chart.pdf

Conclusion

  • Pas de mention des individualités dans le colophon, pour tous les maillons de la chaîne éditoriale.

  • Apparition médiatique : Collectif Burn~Août

  • Veiller à ce qui est produit à notre propos respecte cela